par Alors que le crépuscule se dessine au loin, la locomotive se met à ralentir, crachant quelques volutes de fumées dans son sillage. Les passagers, fébriles, se pressent aux fenêtres et me tirent de ma somnolence. Certains agrippent leurs valises comme si leur vie en dépendait. Tous tendent l’oreille à mesure que le train approche de la gare….Les cliquetis des machines infernales et les lueurs vertes striant le ciel me mettent aux aguets aussi. Serions nous arrivés à Malifaux !? Cette cité mystérieuse, théâtre d’un jeu de figurines hors du commun, où les cartes dictent le sort à la place des dés ? Où stratégie se conjugue avec perfidie ? Ma foi, oui, bande de bandits ! Mais qui nous guidera dans ce Far-West sombre et fantastique ? Un shérif digne de confiance bien sûr. Alors n’ayez crainte de descendre du wagon. Venez saluer comme il se doit l’arrivée de Wep’tak, votre rédacteur Malifaux !
Pourquoi Malifaux ?
Malifaux coche de nombreux thèmes séduisants comme le Western, le Steampunk et le Fantastique. Mais non content de s’arrêter sur ces points alléchants, l’éditeur Wyrd Games a décidé que son jeu d’escarmouche innoverait en faisant l’impasse sur les dés, des objets pourtant symboliques des jeux de figurines.
Dans Malifaux, on utilise un deck de cartes pour déterminer l’issue des combats. Dans le jeu, tout repose sur un mécanisme clé qu’on appelle le « Duel ». Chaque joueur – attaquant et défenseur – dévoile la première carte de son deck. La valeur de la carte révélée est ajoutée à la caractéristique adéquate du personnage et déterminera le résultat final. Mais voilà où ça devient intéressant : le joueur en difficulté peut tenter de « tromper le destin » en jouant une carte de sa main pour améliorer son total. Mais attention, si les « grosses cartes » sont déjà sorties pour ce premier duel, elles n’apparaîtront plus pour les combats suivants.
Ce système, qui mélange hasard et gestion de main, transforme chaque duel en un moment de tension où la stratégie et les choix tactiques sont essentiels pour influencer les (futurs) combats. Alors avec des telles qualités, il était évident que Malifaux ferait l’objet d’articles sur Touche Critique !
Qui est Wep’tak ?
Wep’tak: Comme beaucoup, je suis tombé dans la marmite du wargame quand j’étais petit, ce qui remonte aux années 90… et je n’ai jamais arrêté. Je fais également beaucoup de jeux de rôles et de jeux de société. J’adore découvrir de nouveaux jeux et règles originales, et je joue donc à beaucoup de wargames, tant en historique qu’en fiction. Il y en a cependant vers lesquels je reviens sans cesse, comme Infinity, Onepagerules, Fireball Forward, Blücher, 5 leagues from the borderlands et 5 parsecs from home (le cousin SF du précédent). Je ne suis pas très porté sur la compétition (dans ma liste ci-dessus, il y a du solo/coop et une règle sans système de points d’armée…), mais rencontrer des wargamers à un tournoi ça n’a pas de prix ! Je me suis récemment mis à Malifaux et j’aimerais partager cette découverte avec vous !
