par Dans ASOIAF, il ne suffit pas de frapper fort : il faut aussi savoir cocher la bonne case au bon moment. Le Tactics Board, c’est l’art de gagner une bataille sans bouger un soldat… ou presque. En saison 6, ce petit plateau devient un vrai champ de mines stratégique. À manipuler avec précaution
Une mécanique unique dans le jeu de figurines
Le plateau tactique, ou « Tactics Board », est une innovation propre à ASOIAF. Dans un hobby souvent centré sur le champ de bataille physique, il introduit un deuxième théâtre d’opérations : la guerre de l’ombre, celle des intrigues politiques, des jeux d’influence et des soutiens à distance.
Sur ce plateau divisé en cinq zones, les NCUs influencent le déroulement de la partie lorsqu’ils sont activés par les joueurs. Chaque zone du plateau offre un effet immédiat – soin, mouvement gratuit, attaque supplémentaire, pioche de carte, ou test de panique forcé.
Le choix de la zone à occuper n’est jamais neutre. Il dépend du tempo de la partie, de votre plan de jeu, mais aussi de l’opportunité d’empêcher l’adversaire d’en profiter.
Cette mécanique transforme le Tactics Board en un véritable champ de bataille, où les joueurs ne portent pas des coups avec des épées, mais prennent des décisions calculées.
Timing et contrôle : l’art de la bonne activation
La limitation à une seule utilisation par round de chaque zone rend le Tactics Board particulièrement stratégique.
Ainsi, le premier joueur à activer un NCU a l’avantage de choisir en priorité la zone la plus utile – mais il s’expose aussi à révéler ses intentions. À l’inverse, retarder l’activation permet d’observer les mouvements adverses, mais au risque de ne plus avoir de zones libres.
Cette tension crée une dynamique de contrôle permanente : les meilleurs joueurs ne se contentent pas de profiter des effets du plateau, ils le dominent en empêchant l’adversaire d’y accéder. Certaines factions comme les Martell ou les Targaryen (avec des NCUs très actifs) exploitent cette dynamique à la perfection.
Pour la saison 6, les effets sont plus clairs, mieux équilibrés, et la concurrence sur le Board n’en est que plus féroce.
Influence et interactions : le pouvoir des NCUs
Certains NCUs possèdent une capacité appelée « Influence », qui leur permet, lorsqu’ils sont activés, de lier temporairement leur carte à une unité (alliée ou ennemie). Cette influence reste active jusqu’à la fin du round. Les effets sont variés : relances supplémentaires, pénalités infligées à l’ennemi, interdiction de jouer certaines cartes tactiques, bonus conditionnels.
Dans certains cas, cette influence change totalement la dynamique d’un affrontement. Par exemple, un NCU Lannister pourra empêcher une unité ennemie de bénéficier de son moral élevé, tandis qu’un NCU Stark boostera la mobilité ou la force d’une unité alliée à un moment clé.
Ces mécaniques ajoutent une couche de subtilité : il ne s’agit plus seulement d’occuper une zone, mais de tirer un double effet – un bonus de plateau + un effet d’influence.
Cela fait des NCUs des pièces maîtresses du puzzle stratégique, souvent plus influentes qu’une unité de cavalerie ou un régiment de piquiers. Certains commandants voient même leur jeu transformé selon les NCUs qui les accompagnent.
Scénarios et adaptation du plateau tactique
Le rôle du Tactics Board ne se limite pas à l’interaction avec les unités : il prend une dimension particulière selon les scénarios joués.
En effet, certains modes de jeu comme A Game of Thrones ou A Clash of Kings récompensent lourdement le contrôle d’objectifs, rendant les actions de mouvement, de soin ou d’attaque supplémentaires encore plus déterminantes.
Dans d’autres cas, comme Fire and Blood, l’élimination ciblée devient la priorité, et le Board sert à maximiser l’impact de vos unités clés tout en neutralisant celles de l’adversaire via la Couronne ou l’influence.
Ainsi, maîtriser le plateau passe aussi par une bonne lecture du contexte : chaque scénario accentue certains types d’actions. Une zone négligée dans un scénario peut devenir la clé de voûte dans un autre. De plus, certaines cartes tactiques interagissent directement avec le contrôle de zones spécifiques.
Savoir quand occuper un espace pour déclencher une combo, ou au contraire priver l’adversaire d’une séquence, fait toute la différence. Le joueur attentif saura adapter son usage du Tactics Board à la situation et non à une routine figée — car dans Westeros, celui qui s’adapte survit.
Composition d’armée et équilibre tactique
Choisir combien de NCUs intégrer dans une armée est un dilemme récurrent. Avec un maximum de trois emplacements sur le Tactics Board, aligner trois NCUs garantit un accès constant à ses effets, mais au prix d’une puissance de feu réduite sur le champ de bataille.
À l’inverse, n’en jouer que deux permet de renforcer vos unités de combat, mais vous risquez de vous faire dominer politiquement.
Jetez un coup d’œil sur les rapports de bataille qui trainent sur Youtube, la tendance générale est 4 unités de combat et 3 NCUs (on parle de 4 / 3 en langage de Westeros)
Le bon équilibre dépend de la faction, du scénario et du style de jeu personnel. Les factions comme les Lannister, Martell ou Night’s Watch bénéficient énormément du contrôle du Tactics Board, tandis que les Greyjoy ou les Free Folk peuvent y investir minimalement.
En saison 6, la construction d’armée intègre désormais des points spécifiques pour les attachements et incite les joueurs à équilibrer entre présence sur le terrain et influence sur le Board.
La clé est de penser en termes de synergie : un NCU seul ne fait pas la partie, mais combiné à une carte tactique bien placée, il peut créer un retournement de situation spectaculaire. Le Tactics Board n’est pas une mécanique secondaire : il est le champ de bataille des esprits.
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